samedi 25 février 2012

II - Développement du sujet : 2ème partie : B) Le stress


B ) Le stress




Il est définit par l'ensemble des perturbations physiologiques et métaboliques provoquées dans l'organisme par des agents agresseurs variés (choc traumatique, chirurgical, émotion, froid etc) 

Aujourd'hui, le stress est un mot que l'on entend souvent, un terme récurant pour expliquer bon nombre de nos désordes psychiques et physiologiques. Notre société moderne est imprégnée de stress, une vie effrénée, la petre de repère etc. Le stress est causé la plupart du temps par une impasse relationnelle, un mauvais rapport entre deux ou plusieurs personnes en entreprise ou en famille. 

Le stress psychologique concerne l'état de tension, de préoccupation ou d'activations excessives subies. Parfois extrême ou tonique, il s'agit d'une notion qui est considérée comme un facteur de vulnérabilité dans le développement de pathologies diverses, physiques et mentales. 


Quels sont les mécanismes de réponse de notre corps au stress ?

Une réponse immédiate au stress est pro­duite par un système très complexe, le système hormonal. L'action majeure de ce système, dans un cas de stress, est connu sous l'expression "fight or flight" que l'on peut traduire par " combats ou fuis ". 

Dans ce syndrome, les glandes surrénales, situées au-dessus des reins, sécrètent une hormone très puissante appelée adrénaline. Vous ressentez l'excitation quand l'adréna­line est déversée dans votre système, afin de vous permettre de faire face à la situa­tion. Si ce mécanisme n'était pas présent, ce serait l'effondrement sur place. Et, quand cette réponse ne fonctionne que de façon incomplète, nous ressentons des moments de faiblesse auxquels nous répon­dons par la frustration ou la colère.

 Le système nerveux autonomique stimule la production de l'hormone appelée adréna­line qui est aussi responsable d'actions visant à calmer la douleur, ou agit au niveau de la circulation sanguine et du sang pour lui permettre de coaguler plus vite et, encore dans l'augmentation de la production de globules blancs. 

Notre cœur bat plus vite et la pression artérielle est aussi élevée par cette même réaction. La capacité de transport en oxygène des globules rouges augmente afin de pouvoir brûler plus d'aliments. Le foie est lui aussi stimulé pour produire davantage de sucre pour les muscles et le cerveau.

Toutes ces réactions, produites par ces petites glandes surrénales, ne sont qu'une faible énumération des mécanismes déployés pour faire face au stress, c'est-à-dire pour augmenter notre pouvoir d'adaptation. 



Physiologiquement, ce sont le système nerveux et le système endocrinien qui contrôlent notre manière de nous adapter.

schéma 1 

Légende du schéma 1 :

L'Hypotalamus situé au cœur du cerveau régularise le fonctionnement du système nerveux végétatif (sympathique), commande les réactions du système endocrinien par l’intermédiaire de l'hypophyse, détermine la somatisation des émotions et commande la température du corps. 

Le système nerveux est représenté essentiellement dans la réponse au stress par le système nerveux sympathique, appelé aussi végétatif dont les fibres partent de la base du cerveau, descendent le long de la moelle épinière et vont innerver (=parcourir) les organes internes (estomac, intestins, etc. ). 

Psychologiquement, il peut prendre plusieurs aspects : des obsessions diverses, une instabilité émotionnelle, des réactions disproportionnées, une perte de mémoire, une fatigue nerveuse, une perte de tonus, une démotivation ainsi qu'une frustration. 

Le stress chronique peut engendrer une déficience du système immunitaire, et à terme une cellule anormale peut se développer en cancer. Il possède des influences sur les fonctions digestives et à terme il peut provoquer des lésions ou des ulcères gastriques. La réaction du corps au stress est une réaction de mobilisation de l'énergie disponible en vue de l'action suivie d'une reconstitution des ressources. En cas de situations stressantes répétées ou trop intenses, la sécrétion répétée d'adrénaline peut entraîner de l'hypertension artérielle et des troubles du rythme cardiaque à cause de l'excès de libération de sucres et d'acides gras dans le sang, mais aussi parce que l'adrénaline accélère la coagulation sanguine.

schéma 2

                       La réaction du corps passe par plusieurs phases:

- Une phase d'alarme, (schéma 3) ou de mobilisation, extrêmement positive puisqu'elle permet au corps de réagir.
- Une phase de réaction qui cherche à reconstituer l'équilibre interne après la phase d'alarme mais qui devient une phase de résistance en cas de stress chronique.
- Une phase d'épuisement lorsque le corps n'est plus en mesure de maintenir son équilibre interne. 

schéma 3

Le stress peut être la résultante d'une refoulement inconscient et pas seulement une cause bien identifiée. Souvent on pense que le stress provient de facteurs communs comme la charge de travail, la pression sociale ou autre. Mais aussi vient s'ajouter des facteurs inconscients bien étudiés entre autre la psychosomatique. 

Le schéma suivant montre clairement que le stress forme un barrage entre le conscient et l'inconscient. Il ne permet pas au patient d'aller puiser dans ses ressources inconscientes l'origine du mal-être. 


Certains fument pour échapper au stress, c'est pour cela que beaucoup de fumeurs se situent à l'âge où l'on travaille, où l'on étudie et aussi où l'on devient maman. En effet, les femmes, en plus de leur travail, ont un foyer à gérer. Leur part de travail est alors doublé, le stress aussi. 





Le stress est un mal qui a pénétré notre société moderne par de nombreux accès. On pourrait même dire qu'il précarise l'état de santé de la population. 


La gestion du stress et la cigarette :
La cigarette agit elle aussi au niveau de l’hypothalamus et entraîne une impression de soulagement et un émoussement de la sensation désagréable.

Par l’inspiration profonde lors de l’allumage, elle permet une prise de recul.
 

La cigarette a des effets négatifs sur le stress car la nicotine et l’oxyde de carbone vont augmenter la sécrétion d’adrénaline, accélérer l’épuisement et augmenter la sensation de malaise et d’impuissance. (vu précédemment)
 

 Le fumeur entre dans un cercle vicieux où la cigarette accroît les symptômes et entraîne un épuisement plus rapide de ses réserves.


Conclusion :
 

La cigarette qui, atténue la sensation désagréable du stress, accroît le retentissement physiologique et psychologique des stresseurs. Elle entraîne une réaction inadaptée et, à terme va avoir des conséquences néfastes car elle fait entrer le fumeur dans un cercle vicieux où il se sent de plus en plus impuissant à faire face aux événements extérieurs.


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